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ART ET DESIGN
IV.
Photographie
B.
Événements
Titre.
Alberto García-Alix: Galerie Kamel Mennour
Dates.
08.12.2022 – 28.01.2023
Lieu.
Paris
La relation de Alberto García-Alix et la Galerie Kamel Mennour a commencé en printemps 2001. Lo que queda
por venir [Ce qui reste à venir] célèbre les vingt ans de relation et d’amitié, à travers certaines des images qui ont marqué la genèse de cette aventure commune.
L’exposition réunit principalement des tirages d'époque qui portent en eux l’atmosphère des années durant lesquelles ils ont été réalisés. Une atmosphère des clichés dans lesquels il ne peux manquer d’y lire la vocation de photographe. Le temps donne de la perspective.
Selon les termes de Alberto García-Alix
"Regarder, ça s’apprend. Photographier est un exercice au présent. Mais la photographie n’immortalise pas le présent en tant que tel. C’est une transmission du passé... Elle capture une mémoire, ma mémoire, et la met en lumière. L’émotion mélancolique de l’irrécusable se révèle alors et la fait revenir au présent. Ces images détiennent ce pouvoir : transmettre le passé, exister au présent et continuer à vibrer. Toujours en vie... Une émotion intemporelle. L'exposition Lo que queda por venir se fait l’écho, la résonance de cette idée et, par le déroulement même des choses, ouvre aussi une porte sur l’avenir."
Biographie
L'artiste est né à León (1956), et il déménage à Madrid à l'âge de onze ans. Il reçoit son premier appareil photo en 1975, et la photographie s’impose dès le départ comme une vocation. Il commence à photographier sa vie et son environnement dans un moment historique pour l'Espagne, une période de grands bouleversements politiques, sociaux et culturels : la transition démocratique qui fait suite à la mort du dictateur Franco.
Madrid devient le point d'origine et de convergence de ce bouleversement: La Movida Madrileña produit une éclosion. Une convulsion juvénile prend naissance et cette dernière va permettre une modernité, qui se fait ressentir à travers tous les pans de la société espagnole. Refusant l'étiquette de photographe porte-parole de la Movida, Alberto García-Alix évolue au sein de cette communauté et inscrit son travail dans la lignée d’une pratique intime de la photographie documentaire.
« La caméra me transforme en cyclope : un œil, seul et nostalgique. » - Alberto García-Alix
Rossy de Palma. 1987. Alberto García-Alix
Mi chaleco. 1989. Alberto García-Alix
Ana Matías y Javier. 1989 Alberto García-Alix
