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ART ET DESIGN
I.
Arts Plastiques
B.
Événements
Titre.
Exposition “Dévoiler le monde: Andrés Fernández et Santiago Talavera”
Dates.
15.06.2023 – 16.07.2023
Lieu.
10, rue Chapon et 20 rue des Gravilliers, Paris
The bridge by Christian Berst présente l’exposition dévoiler le monde Andrés Fernández et Santiago Talavera
avec la commissaire Graciela García. Christian Berst confie l’exposition dans l’espace The Bridge à Graciela García, chercheuse et curatrice spécialiste de l’art brut. Dévoiler le monde fait dialoguer l’oeuvre de deux artistes espagnols, tous deux sont en quelque sorte des géographes, narrant les attributs d’espaces spécifiques: Andrés Fernández avec le regard d’un cartographe, Santiago Talavera avec celui d’un paysagiste.
Andrés Fernández: cartographe
L’univers infiniment poétique d ́Andrés Fernández (né à Madrid, Espagne en 1973) obéit à une pulsion intime qui le pousse à se mettre en relation avec son entourage à la manière d’un scientifique. Son travail forme un système de dessins, de cartes et de listes dans lesquelles il rassemble de manière exhaustive des données de la réalité extérieure et expose ses visions des mystères du monde. En raison de ses capacités de communication limitées, il est très difficile de savoir si les entrevisions d’Andrés sont inspirées de rêves, d’intuitions d’un monde futur ou de souvenirs. Ses oeuvres ont déjà été exposées à deux reprises à la Biennale de Berlin ainsi qu’au Musée d’Art Contemporain de Barcelone.
Andrés Fernández se concentre sur l’origine: le mystère de la naissance et de l’évolution d’une vie humaine, comme on peut le voir dans la Carte de la vie et la pré-vie où se déroulent toutes les grandes étapes d’une existence jusqu’à sa fin.
Santiago Talavera: paysagiste
Quand Santiago Talavera (né à Albacete, Espagne en 1979) s’est plongé dans l’œuvre d ́Andrés Fernández, il a été épaté par la simplicité avec laquelle ce dernier exprime des préoccupations profondes, intimes, autant qu’universelles. En réaction, ses dernières créations sont envahies de rails qui survolent des paysages inhospitaliers. Avec des sortes de toboggans géants, aurait-il trouvé une façon de connecter ou de surmonter quelque chose de fragmenté ? Est-il possible que ce qui a ému Santiago ait à voir avec le désir qui se dégage de son travail, de trouver un interlocuteur ?
L’axe central du travail de Santiago Talavera est la réflexion sur la condition humaine à travers les possibilités symboliques du paysage. Accablé par la dérive d’une société sémio-capitaliste ainsi que par l’accélération d’une marchandisation impitoyable, Santiago invente les vestiges d’un avenir sans humains, dans lequel les animaux vivent en liberté.