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ART ET DESIGN
I.
Arts Plastiques
B.
Événements
Titre.
Une décennie à la Cité des Arts – Frac Franche-Comté
Dates.
03.06.2023 – 29.10.2023
Lieu.
Besançon
À l’occasion de son 10e anniversaire à la Cité des arts, le Frac propose de revisiter son histoire au sein du bâtiment avec une exposition d’œuvres de sa collection et une édition rétrospective. Plusieurs évènements viendront compléter ces propositions. Enfin, cet anniversaire, qui correspond également aux quarante ans des Frac, est un moment marquant pour notre structure qui s’attache à démocratiser l’art contemporain et à soutenir la scène artistique française et internationale.
10e anniversaire
À l’occasion de son 10e anniversaire à la Cité des arts, le Frac propose de revisiter son histoire au sein du bâtiment avec une exposition d’œuvres de sa collection et une édition rétrospective. Plusieurs évènements viendront compléter ces propositions. Enfin, cet anniversaire, qui correspond également aux quarante ans des Frac, est un moment marquant pour notre structure qui s’attache à démocratiser l’art contemporain et à soutenir la scène artistique française et internationale.
Les Figures du vide
Avec les œuvres de l'artiste espagnole Esther Ferrer, William Forsythe, Susanna Fritscher, Ryoji Ikeda, La Ribot, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Anne Rochat, Georgina Starr, Robert Breer, Abdessamad El Montassir.
Ces expositions sont le reflet d’une collection qui, à compter de 2006, s’est structurée autour de la question du Temps et de ses corollaires (durée, mouvement, espace, entropie, mémoire…). Elle s’est ouverte, de façon progressive et logique, à des œuvres sonores, performatives, immatérielles, ou encore à d’autres résolument transdisciplinaires, tant sont nombreux les artistes qui aujourd’hui s’inspirent ou s’emparent d’autres territoires artistiques qui ont en partage l’exploration de la dimension temporelle, tant sont nombreux également les créateurs, issus de ces autres domaines, qui choisissent de s’aventurer dans le champ des arts plastiques.
Ester Ferrer
La radicalité est le maître mot de l’œuvre d’Esther Ferrer, artiste qui fit partie du groupe espagnol ZAJ de 1967 à 1997. Ce groupe, né sous la dictature franquiste, avait comme médiums de prédilection la performance et la musique expérimentale. Profondément marqués par John Cage et Marcel Duchamp, les membres de ZAJ s’inscrivent dans la mouvance de Fluxus et prônent « un art sans compromis, brut, pour ne pas dire brutal, parfois violent et aussi éminemment engagé. Sans se donner cet objectif, elle pratique pourtant dès ses débuts un art social et politique.
La performance demeure l’un des modes d’expression privilégiés d’Esther Ferrer qui réalise par ailleurs des installations, des vidéos, des maquettes et des objets sans oublier les photographies qu’elle retravaille. Si l’on devait décrire en quelques mots l’œuvre d’Esther Ferrer on retiendrait les termes d’économie formelle, d’énergie mais aussi de dérision et d’humour.
On ajoutera que la question du corps et de ses limites y est prépondérante et que la répétition est l’un des procédés auxquels recourt Esther Ferrer pour les expérimenter. notamment dans la pièce
intitulée Perfiles présentée ici après l’avoir déjà été au Frac, en 2015, au sein de l’exposition La Répétition. Déclinées sous différentes formes, les œuvres de la série Perfiles sont des dessins muraux réalisés à l’encre de chine. Ici, le contour de la double silhouette de l’artiste est reproduit dans un angle de la salle, puis le contour de ce contour et ainsi de suite, jusqu’à ce que le dessin envahisse la quasi-totalité du mur. Ces contours s’éclaircissent progressivement au cours de leur propagation.
Comme la plupart des œuvres d’Esther Ferrer, celle-ci possède un aspect performatif affirmé, même si l’artiste souligne que lors de la réalisation de cette « performance-installation », le public peut être ou ne pas être présent